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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 00:14
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Parmi les films qui ont marqué mon adolescence, le plus saisissant est certainement ce chef-d’œuvre que l’on doit à Clint Eastwood: A Perfect World (1993), dont le version française porte presque le même titre: Un monde parfait. Si l’adjectif utilisé dans le titre signifie carrément le contraire de son sens dictionnairique (c’est-à-dire un monde pitoyablement imparfait), il recouvre toute sa beauté et sa force quand il s’applique au film lui-même. Oui, c’est un film parfait, voire plus que parfait...

Le film est tellement bien fait que l’on se laisse facilement emporter dans cette histoire où presque tous les repères sont gommés pour laisser une immense marge à l’interprétation du spectateur. Le mal est partout, le bien également, mais l’on ne sait plus lequel des deux cache l’autre ou le vainc. Et l’on finit par se perdre entre mille et une questions soulevés par cette histoire qui, sans sacrifier la simplicité, traite d’une poignée de problèmes essentiels, que ce soit à travers cet inspecteur de police incarné par Clint Eastwood lui-même ou à travers les autres: ce détenu en cavale (Kevin Costner), l’enfant kidnappé, etc.

Un film parfait pour découvrir la maîtrise de Clint Eastwood le réalisateur (qui avait également donné, juste avant celui-ci, en 1992, cet autre chef d’œuvre qu’est Unforgiven, ou Impitoyable, pour la version française) aussi bien que celle de Kevin Costner, qui réussit à jouer ce rôle ambigu. À revoir!

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commentaires

H
génial<br /> mais trop court<br /> n'est-ce pas?
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