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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 00:41
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Ça fait longtemps que je connais ce court-métrage intitulé Fitna qui fut réalisé par le député néerlandais Geert Wilders en 2008. Ça fait longtemps, oui, mais je ne voulais pas en parler, pour ne pas être mal compris. Je me fous de l’avis des gens, oui, mais je ne supporte pas que mes propos soient interprétés à tort et à travers et qu’on me fasse dire ce que je n’ai pas dit! (Mais où trouver, surtout dans le monde arabe contemporain, des esprits assez éclairés et ouverts pour accepter la différence et penser les choses loin du fanatisme et de l’amour aveugle qu’ils vouent à leur religion...? Je ne voulais pas en parler, et si je le fait maintenant, c’est dans le cadre de ce blog commencé qui ne cesse de grandir depuis un mois, ni d’attirer des visiteurs à la recherche du savoir et prêts à discuter comme des gens civilisés... Si je le fait maintenant, c’est également à cause de quelques énergumènes que j’ai croisés sur Internet et qui m’ont convaincu, une fois pour toutes, de l’impossibilité d’instaurer un dialogue civilisé durable et étendu dans le monde arabe. Les tabous sont innombrables et les esprits étriqués; bon, que ce soit un coup de marteau supplémentaire dans l’édifice de l’égocentrisme fanatique musulman...! Et comprenez ça comme vous voulez! Parce que, moi, je ne comprends que deux choses: premièrement, que je suis libre de penser ce que je veux et, deuxièmement, que je suis également libre de dire ce que je pense... Car, sans la liberté, il n’y a plus d’humanité.

Ce que je pense, c’est que le film de Wilders est une excellente tentative sur le chemin de la défense de la liberté. On l’a accusé d’avoir essayé de relancer la guerre provoquée par les caricatures de Mahomet, mais je n’y vois qu’un fil conducteur reliant ces deux affaires essentiellement basées sur la question de la liberté d’expression. De la même manière, et dans le même objectif est venue cette séquence où il évoque Theo Van Gogh, qui fut assassiné le 2 novembre 2004 pour avoir réalisé son court-métrage Submission, basé sur un scénario écrit par sa concitoyenne Ayaan Hirzi Ali. Vers la cinquième minute, le spectateur est invité à écouter une interview hors champ réunissant Theo Van Gogh et un journaliste. À la question: "Don’t you think that someday there will be an idiot who wants to kill you?" Van Gogh répond: "No, I can’t imagine that." Deuxième question: "You believe in the goodness of man?" Et le réalisateur de répondre: "No, not in the goodness of man, but in my own arrogance. And has so much effect… that bullet will not come for me." Tout en écoutant ça, on regarde Theo Van Gogh défiler sur l’écran, puis l’on nous montre la nouvelle de son assassinat à la une du journal De Telegraaf avec le mot "AFGESLACHT" (qui veut dire "massacré") au-dessus d’une image prise sur le lieu du meurtre. Puis vient le visage de Mohammed Bouyeri, qui n’est autre que le fanatique qui a commis ce crime, et sa voix off qui dit: "Il I had the opportunity to get out of prison, and I had the opportunity to do it again, what I did on November 2nd, Allah, I would have done exactly the same." Suivent les séquences prises au cours de quelques manifestations où les manifestants portent des pancartes disant: "Jihad against european crusaders" et criant: "Take lesson of Theo van Gogh! Take lessons from the examples that you can see! For you will pay with your blood!"

Qui ne se rappelle pas les circonstances et le scénario de l’assassinat de Theo Van Gogh? Les huit balles tirées, la décapitation, les deux couteaux plantés dans la poitrine de la victime, le message adressé à Ayaan Hirsi Ali... On a voulu passer Bouyeri pour un fou, mais il n’était qu’un fanatique... Le jeune homme a d'ailleurs indiqué qu'il aurait été prêt à tuer son propre frère si celui-ci avait eu la même démarche que Van Gogh. Mais il n’est pas le seul; il y a des millions de gens qui pensent comme lui, tellement ils ont été endoctrinés par les imams, les prédicateurs et les tribuns qui ne cessent de se multiplier dans le monde arabe et qui utilisent tous les moyens: rassemblements dans les rues, cercles pseudo-culturels, mosquées, radio, télévision, Internet, etc. D’ailleurs le film de Geert Wilders le montre bien, dont une grande partie est faite d’enregistrements d’émissions télévisuelles, ce qui confirme l’idée disant que les accusations formulées par les anti-islamistes contre l’Islam ne sont pas basées sur du vent, mais sur une réalité palpable. C’est d’ailleurs ce que montre Marwan Hamed dans le film tiré du roman L’Immeuble Yacoubian d’Alaa Al-Aswany, à travers le personnage de cet étudiant repêché, au cœur de ses échecs, par le mouvement islamiste et qui devient un terroriste "purement et simplement"... Ce n’est pas une image inventée que montre Geert Wilders dans son court-métrage, mais c’est l’image que s’est donnée le monde musulman et qu’il s’entête à afficher... On ne peut donc pas l’accuser de dénaturer quoi que ce soit, et encore moins de faire ce parallèle entre certains versets du Coran et les attentats terroristes ou les pratiques inhumaines faites par les Arabes, puisqu’ils ne cessent eux-mêmes de faire ce genre de parallèles, sous prétexte que le Coran est non seulement un livre saint mais également un manuel de savoir-vivre, un recueil de sagesse, un traité politique, etc. Qui se fait une réputation de terroriste et d’ennemi de la liberté ne doit pas protester quand il voit les gens l’accuser d’être ainsi... Eh bien, quand on regarde le film de Geert Wilders, on voit la profondeur du gouffre dans lequel est tombé l’Islam et où risque de tomber l’Europe et le monde entier à cause des politiques expansionnistes et des idéologies racistes et antisémites véhiculées par les musulmans...

La fin de ce court-métrage est un regard jeté sur l’avenir d’un point de vue contre-utopique, mais ce regard est désormais bien justifié par ce qui l’avait précédé: ces attentats, ces massacres, ces appels à la haine raciale, ces colères antisémites attisées par les imams et les chefs politiques (Ahmadinejad, par exemple), etc. Comme toutes les vérités, celle-là a blessé les Arabes; malheureusement, ils ne sont pas assez libres pour comprendre toute la profondeur du message de Wilders. .





(Pour ménager les sentiments des gens, je me suis abstenu de publier les images liées à ce film... Comprenne qui pourra!)


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commentaires

H
Je crois que ce texte prête à la polémique plus qu'il n'éclaire l'oeuvre!
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R
avant de qualifier les propos musulmans ou arabes d'antisémites fallait voir comment les sionistes traitent les arabes de Palestine là vraiment tu pourra peut être comprendre si tu veux parler objectivement sans prendre la défense de personne
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M
Tu n'as pas honte de parler de ce film qui dit tellement de mal à propos de l'islam. Honte à toi!
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