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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 00:46

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Film de Louis Malle, avec Pierre Blaise, Aurore Clément, Hugo Howenwalter.


Synopsis: Juin 1944. Lucien Lacombe, un jeune homme d'une quinzaine d'années, termine son travail saisonnier et rentre pour quelques jours chez ses parents à la campagne. Désirant fuir un environnement familial qui lui déplait (son père est prisonnier et sa mère est avec un autre homme), il tente de s'engager dans la résistance par le biais de son instituteur, mais est éconduit à cause de son jeune âge. Errant à l'aventure, il se fait accoster par un agent français de la gestapo qui le recrute un peu par hasard. Sans trop savoir ce qu'il fait, mais séduit par cette nouvelle vie qui s'ouvre à lui, Lucien va participer aux différentes activités des auxiliaires de la gestapo tout en s'amourachant de la fille d'un tailleur juif qui vit en sursis.


Commentaire: "Lacombe Lucien" fait partie de ces films français que l'on peut considérer comme des classiques, mais également de ceux qui firent beaucoup de bruit lors de leur sortie. La presse jugea sévèrement le film à une époque où le pays vivait encore dans une conception relativement conscensuelle des évènements historiques évoqués. A cet égard, le journal Le Monde s'avéra être champion en matière d'hyporcrisie puisqu'après  avoir qualifié le film de " chef-d'oeuvre " dans les premiers jours de sa sortie, dénonçait quelques semaines plus tard une oeuvre " dangereuse ". Surtout, des associations d'anciens résistants, gaullistes et communistes notamment, reprochèrent avec virulence au cinéaste d'avoir blanchi un collabo. Vaines accusations que Louis Malle balaya en expliquant que la vision de l'occupation allemande en France était trop éducolrée et que lui-même avait souhaité le strict réalisme. Un parti pris qui se retrouve d'ailleurs au niveau de la technique puisque le film fut tourné en son direct, sans bruitage ni doublage. En revanche, le film fut bien accueillit à l'étranger et même distingué puisqu'il remporta en 1974 le prix du Meilleur film de l'année aux BAFTA Awards (Oscars britanniques) et fut nommé aux Oscars du Meilleur Film Etranger. En ce qui concerne le casting, Louis Malle avait dés le début souhaité un inconnu, toujours par sens du réalisme. C'est au terme d'un casting harrassant (plusieurs centaines de postulants furent auditionnés) que Malle trouva enfin son Lucien Lacombe en la personne de Pierre Blaise, venu d'ailleurs contre son gré sur pression de sa mère. Cette contrainte perturba d'ailleurs les relations du jeune acteur (qui ne souhaitait absolument pas faire carrière) avec le réalisateur tout au long du tournage. Pierre Blaise n'en est pas moins bluffant de justesse, interprétant un Lucien on ne peut plus crédible, tout à tour curieux, innocent, ignorant, profiteur, pervers. Le jeune acteur devait mourir tragiquement d'un accident de voiture deux ans après la sortie du film. face à lui, la jeune Aurore Clément, qui faisait ses premiers pas d'actrice avant d'entamer une fructueuse carrière sous la direction d'Yves Boisset, Claude Chabrol ou Pierre Schoendoerffer, est également très convaincante dans un rôle difficile car lui aussi ambigu. En effet, elle incarne une jeune fille juive d'un vieux tailleur, épargné par un agent de la gestapo en échange de menus services et que Lucien va séduire.


C'est à ce niveau que le film prend tout son sens. En effet, aucun jugement moral n'est porté sur l'ensemble des personnages. Ces derneirs se montrent tout à tour attachnats et odieux. On peut notamment citer l'agent français qui prend Lucien sous son aile et qui n'a aucun scrupule à arrêter des compatriotes résistants et les torturer ou à rançonner le vieux tailleur juif, tout en se montrant très sympathiques et capable d'une certaine intelligence lucide sur les évènements (il prévoit en effet la défaite allemande). Les autres agents sont tout aussi agréables et sympathiques avec Lucien qu'impitoyables et brutaux avec leurs prisonniers interrogés. Lucien lui-même, malgré son jeune âge et son ignorance, ne tarde pas à connaitre ce nouvel environnement et à en tirer un profit personnel, notamment en séduisant la fille du tailleurs juif impuissant, laquelle cède d'ailleurs assez facilement. Lucien se sent un homme, un chef, en présentant sa carte de police allemande et profite de ce nouveau pouvoir qui le grise. Mais il fait aussi preuve de courage lorsque, lors d'un rebondissement peu commun, il abat l'officier allemand venu chercher la fille du tailleur pour la déporter (mais est-ce vraiment par amour pour cette fille ou uniquement pour récupèrer la montre que l'allemand lui pris peu avant? Le film laisse le doute). Comble de l'audace et du politiquement incorrect, on voit même un noir parmi les auxiliaires de la gestapo (par ailleurs lui aussi très sympathique et l'un des plus polis), élément scénaristique qui fut également reproché au cinéaste par les bien pensants mais parfaitement réalistes et d'ailleurs basés sur des faits réels. Précison que ce film se déroulant sur l'occupation allemande de la France verra très peu les allemands, seulement une patrouille passant au loin et l'officier que tue Lucien. Il s'agit bien ici d'une chronique française concernant les français sous l'occupation. Louis Malle rend à la perfection toute l'ambiguité et les difficultés de cette période, le parti pris anti-manichéen faisant mouche systématiquement.Ce n'est pas en moralisateur, ni même en historien que Louis Malle aborde cet épisode de notre histoire, mais bien en cinéaste et modeste chroniqueur d'une époque dense et complexe.


Avec le recul, on se rend compte quel abîme il existe entre un tel film et la production cinématographique actuelle abordant la seconde Guerre mondiale ("Indigènes", "Inglorious basterds" ou "L'armée du crime"), véritable machine propagandiste et moralisatrice dotée de beaucoup plus de moyens techniques et financiers, mais de beaucoup moins d'âme et de qualité artistique. On ne peut que le regretter et souhaiter aux nouvelles générations de (re)découvrir ce film qui résonne comme un témoignage de ce qui fut avant le cinéma historique français.


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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 18:35

Il y a des réalisateurs qui s’oublient facilement, dont les noms s’évaporent de vos mémoires sitôt que les génériques de leurs films sont passés; et il y en a d’autres qui vous hantent longtemps après que vous avez vu leurs œuvres, qui vous collent à la peau, qui vous habitent et vous obsèdent – ou peu s’en faut. Malheureusement, les premiers sont beaucoup plus nombreux que les autres. Mais le temps est un sacré juge qui finit toujours par donner raison à ces derniers, même si leurs moyens sont modestes et que les histoires qu’ils racontent ne se trouvent pas soutenues par de grandes compagnes publicitaires ou par la mode. (Sacrée mode!) Mais il y a des réalisateurs qui, d’emblée, comme par magie, arrivent à intéresser les spectateurs et à se trouver une place sous les projecteurs, malgré la simplicité de leurs sujets et la banalité des histoires qu’ils relatent dans leurs œuvres. Le réalisateur hongkongais Wong Kar Wai en fait certainement partie, qui nous donne avec My Blueberry Nights un vrai joyau cinématographique.

Dans ce film sorti en 2007, qui a fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes de la même année, et qui est le premier film anglophone de Wong Kar Wai, le réalisateur continue de poursuivre une œuvre centrée sur la pureté et la perfection, avec la minutie et l’attention d’un artisan. Après In The Mood For Love (2000) et 2046 (2004), ce nouveau film d’amour tout en lenteur, finit par séduire le spectateur et par lui faire oublier presque tous les autres. Personnellement, malgré la haine que je voue aux films d’amour (entre autres, à cause des stéréotypes, du schéma invariable qu’ils ne cessent de reproduire à l’infini et de la platitude des histoires racontées), j’avoue avoir regardé ce film plus de cinq fois, et à chaque fois, il y avait toujours ce même plaisir que l’on ressent face à quelque chose de nouveau: le plaisir de la découverte.

L’histoire sur laquelle ont travaillé Wong Kar Wai et l’écrivain Lawrence Block est des plus ordinaires. A New York, Une jeune femme délaissée par son petit ami pour une autre fille atterrit dans un café au coin de la rue. Elle se renseigne sur son petit ami et décide de lui laisser ses clés chez le propriétaire du café. Elle s’en va, revient, s’en va à nouveau, revient à nouveau, puis elle quitte New York. Entre temps, une certaine amitié basée sur une certaine ressemblance tacite se noue entre ces deux personnages. Essayant de fuir le passé et de guérir de ses blessures, la jeune femme se lance dans un périple de trois cents jours où elle passe par une poignée de villes américaines. Elle travaille comme serveuse dans des cafés, des bars et des casinos, rencontrant des clients dont les désirs et les malheurs sont plus grands que les siens. À travers eux, elle assiste à la descente de l’être humain dans le gouffre de la solitude et du vide. Son voyage à travers l’Amérique n’est qu’un masque cachant une plus profonde exploration de sa propre âme, un voyage intérieur. Vers la fin, elle en revient totalement changée, prête à recommencer sa vie.

Comme dans son film 2046, outre la méticulosité dont a bénéficié le scénario, une grande attention a été accordée par le réalisateur aux couleurs, créant un monde parallèle, un autre monde dans le vrai monde. La trame du film est linéaire, avançant par petits bonds soigneusement datés; quelques séquences se présentent au ralenti, sur fond musical, jouant avec la notion du temps dans son rapport avec la conscience humaine, marquant la vraie valeur de ces moments intimes et précieux... Et tout cela contribue à l’instauration et à l’ancrage d’une atmosphère particulière caractéristique de ce film. Une atmosphère propre à tous ses films, malgré les différences infinitésimales qui existent entre eux.

La simplicité du jeu des acteurs ajoute une note à tout ça, sans les excès qu’on voit dans certains autres films du même genre. Jude Law dans le rôle de Jeremy, le propriétaire du café où l’histoire commence et s’achève, Norah Jones dans le rôle d’Elizabeth, «la fille au cœur brisé», David Strathairn dans le rôle d’Arnie, le policier délaissé par sa femme, Rachel Weisz dans celui de Sue Lynne, la femme d’Arnie, Natalie Portman dans le rôle de Leslie, la joueuse de poker dans le casino, Chan Marshall dans le rôle de Katya, l’ancienne petite amie de Jeremy... Tous les personnages du film sont attachants, malgré leurs côtés négatifs... Des personnages trop humains, alourdis par les souvenirs et les mauvaises expériences... Une fois de plus, jouant la carte de la simplicité, Wong Kar Wai nous offre un film d’amour pas comme les autres, empreint d’une douce mélancolie et d’une grande profondeur. Une œuvre à regarder et à re-regarder, car elle possède toutes les qualités des chefs-d’œuvre intemporels...




La Bande annonce du film:

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 01:08
.le-labyrinthe-de-pan
Le Labyrinthe de Pan (Titre original espagnol : El Labirinto del fauno) est un film de Guillermo Del Toro, le réalisateur d'Hellboy, mettant en scène Ivana Baquero, Doug Jones et Sergi Lopez. Présenté en sélection officielle du Festival de Cannes 2006, sa sortie publique aura lieu le 1er novembre 2006. Bénéficiant d'un budget de plus de 10 millions d'euros, le tournage de ce conte fantastique s'est déroulé dans la région de Madrid, en juillet 2005, et a duré 14 semaines environ.

Synopsis:

En 1943, alors que l'Espagne est désormais sous la coupe du dictateur Franco et que la résistance est en fuite, la jeune Ofelia suit sa mère remariée avec le tyrannique et sanguinaire capitaine Vidal. Guidée par un étrange insecte qu'elle prend pour une fée, la jeune fille découvre au cœur d'un labyrinthe voisin de sa nouvelle maison un faune inquiétant, qui lui apprend qu'elle serait une princesse égarée sur la terre. Mais pour en être certain, et pour qu'elle puisse retrouver son vrai père et sa vrai mère, Ofélia devra réussir trois épreuves.

Distribution:
    * Ivana Baquero : Ofelia
    * Doug Jones : Pan
    * Sergi L?pez : Capitaine Vidal
    * Ariadna Gil : Carmen
    * Maribel Verd? : Mercedes
    * Alex Angulo : Docteur
    * Roger Casamajor : Pedro
    * César Bea : Serrano
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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 22:08





The Saint of Fort Washington est un film qui fut réalisé en 1993 par Tim Hunter. La version française porte comme titre Le Saint de Manhattan.

Le film bénéficie de l’exceptionnelle prestation de deux pointures du cinéma américain: Danny Glover (dans le rôle de Jerry, qui est également le narrateur) et Matt Dillon (dans le rôle de Matthew), mais son intérêt ne se limite pas à ça. En fait, le film est tellement simple qu’on oublie tous les autres. Il n’y a ni de l’action (comme dans L’Arme fatale, réalisé par Richard Donner en 1987, où Glover a joué avec Mel Gibson et Jet Li) ni des effets spéciaux (comme dans le Predator 2 de Stephen Hopkins, où Glover a joué en 1990), mais juste une histoire des plus simples, une histoire de tous les jours. («Puisque t’es né sur cette planète, tu dois avoir une histoire», dit Jerry à Matthew, à un certain moment du film.) Mais c’est une histoire qui ne colle pas avec le rêve américain (ce fameux "American Dream"), ni avec les préjugés qu’on a à propos des États-Unis. Le sujet se focalise essentiellement sur la vie des SDF et des plus démunis, de ces milliers de gens qui n’ont ni où aller ni où dormir, qui vivent misérablement et qui, malgré tout, essaient de survivre.


Matthew y est un jeune homme d’une vingtaine d’années. Il est schizophrène («J’entends des voix,» dit-il). Du moins, c’est ce qu’on lui a dit. Il a essuyé quatre dépressions nerveuses entre sa dix-septième année et la vingtième. Il a un comportement bizarre, selon les autres. (Jerry lui explique que sa schizophrénie n’a rien d’anormal et que tous les prophètes et les saints ont été des schizophrènes. Cette explication finit par rassurer un peu le jeune homme et lui donne un peu d’espoir.) Après la démolition de l’immeuble où il vivait, il va dormir dans le refuge de Fort Washington. Là, il se lie d’amitié avec ce Jerry qui est le narrateur de cette histoire. Grâce à sa gentillesse et à son innocence, cette amitié va évoluer et Jerry finit par considérer ce jeune homme comme son propre fils. (Une profonde opposition se construit entre ce clochard rencontré par hasard et la vraie mère de Matthew – qu’on ne voit pas dans le film – qui semble avoir rejeté son fils.) Tout se construit comme un conte de fées. D’ailleurs, le commencement du film, à travers le discours de Jerry, est si proche des introductions qu’on voit dans les contes de fées... Mais, contrairement aux contes de fées, ce monde où nous vivons n’est pas fait pour les fins heureuses. De toute façon, pas plus qu’il n’est fait pour les âmes innocentes et les saints. («N’attendons pas ta mort...!» disent ses amis avant de le sacrer "Saint des clochards".) Ainsi le réalisateur a-t-il choisi d’interrompre son film juste après la mort de Matthew, se contentant, pour ne pas trop frustrer le spectateur, de lui donner une petite touche d’espoir à travers le personnage de Jerry et le retour de sa voix off.


C’est un film qui nous parle de la vraie valeur de l’homme dans ce monde qui n’obéit et ne reconnaît que l’argent. Il parle de l’homme qu’on juge par la couleur de sa peau ou par son comportement, sans se donner la peine d’aller voir ce qu’il cache dans ses entrailles. (Un important réquisitoire contre les apparences et la notion de la normalité soutient ce film d’une manière insaisissable et insistante, dans un seul et même mouvement.) Il parle de l’homme, de ces hommes qui n’ont que leurs salaires et dont la vie peut basculer d’un moment à l’autre... Il nous parle de ces hommes qui croient que leur argent constitue une assurance suffisante contre la misère («c’est votre monde, monsieur; nous ne faisons qu’y vivre!» dit Matthew a un homme dont il vient de nettoyer le pare-brise de la voiture.) Mais quand on regarde ce film jusqu’au bout, on finit par se rendre compte de la fausseté de cette réplique et de la profondeur du leurre qu’elle cache.

The Saint of Fort Washington est un film à part, fait à l’image d’une rivière tranquille et profonde, mais filmée de l’intérieur, depuis ses profondeurs boueuses et glauques. C’est l’autre côté du miroir, l’autre côté d’une réalité que peu de gens connaissent et qui n’est pas du tout à la hauteur de la vie. À voir, surtout en cette période de crise économique mondiale, ne serait-ce que pour se donner un peu d’espoir, malgré la vanité de ce terme.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 11:13
.hocus-pocus
Hocus Pocus est un film américain réalisé par Kenny Ortega, sorti en 1993.

Synopsis:

Halloween 1993: Bette Midler, Sarah Jessica Parker etKathy Najimysont trois sorcières aussi étranges qu'extravagantes, de retour à Salem après trois siècles d'absence, pour une nuit de folie débridée et de chaos comique. Accidentellement réapparues à cause de la maladresse de plaisantins inconséquents, ces astucieuses sorcières tricentenaires entreprennent de jeter un sort à la ville si elles ne récupèrent pas leur livre d'incantations, qui pourrait leur permettre de conserver une éternelle jeunesse, mais les trois jeunes adolescents sont bien décidés à contrecarrer leurs sinistres desseins. Rires, charmes et effets spéciaux magiques, HOCUS POCUS est une merveille.

Fiche Technique
    * Titre : Hocus Pocus
    * Réalisation : Kenny Ortega
    * Scénario : David Kirschner et Mick Garris
    * Musique : John Debney
    * Production : Steven Haft pour Walt Disney Pictures
    * Pays d'origine : Etats-Unis
    * Format : Couleurs
    * Genre : Comédie fantastique
    * Durée : 96 minutes
    * Date de sortie : 16 juillet 1993 (Etats-Unis) ; 29 octobre 1993 (Espagne, Angleterre) ; 6 janvier 1994 (Allemagne) ; 26 janvier 1994 (France) ; 8 octobre 1994 (Japon)

Distribution:
    * Bette Midler : Winifred 'Winnie' Sanderson
    * Sarah Jessica Parker : Sarah Sanderson
    * Kathy Najimy : Mary Sanderson
    * Omri Katz : Max Dennison
    * Thora Birch : Dani
    * Vinessa Shaw : Allison
    * Amanda Shepherd : Emily Binx

Distinctions:
    * Saturn Award 1994 des meilleurs costumes (Mary E. Vogt)
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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 11:54
.transamerica,1
Synopsis

Bree (Felicity Huffman), transsexuelle nommée Stanley Schupak à l'état civil, doit être opérée pour une vaginoplastie, dernière opération pour qu'elle devienne physiquement une femme. Une semaine avant, elle reçoit un coup de téléphone d'un adolescent de 17 ans, Toby Wilkins, qui prétend être le fils de Stanley et avoir besoin de lui car il est détenu dans un poste de police de New York.

Sur l'ordre de sa thérapeute, Bree fait le voyage de Los Angeles à New York pour faire libérer Toby et se confronter à son passé d'homme. Face à lui, elle se fait passer pour une missionnaire chrétienne venant en aide à un adolescent, qui se révèle vivre de la prostitution et consommateur de drogue. Bree décide de le ramener auprès de son beau-père dans le Kentucky, avant de se rendre compte que Toby n'y a plus vraiment d'attaches et de le conduire jusqu'en Californie où il souhaite tenter sa chance dans le cinéma, au risque néanmoins de perdre les économies durement réalisées pour financer l'opération.
 
Fiche technique

    * Réalisation : Duncan Tucker
    * Production : Rene Bastian, Sebastian Dungan, William H. Macy et Linda Moran
    * Scénario : Duncan Tucker
    * Durée : 103 minutes (1h43)
    * Sortie aux États-Unis : 23 décembre 2005
    * Sortie en France : 26 avril 2006

Distribution

    * Felicity Huffman : Bree
    * Kevin Zegers : Toby, son fils
    * Elizabeth Peña : Margaret, la thérapeute
    * Grant Monohon : l'auto-stoppeur
    * Graham Greene : Calvin Many Goats, éleveur de chevaux
    * Fionnula Flanagan : Elizabeth, la mère
    * Burt Young : Murray, le père
    * Carrie Preston : Sydney, la sœur

Récompenses

    * Meilleure actrice (Felicity Huffman) et meilleur premier scénario (Duncan Tucker) aux Independent Spirit Awards.
    * Jury des lecteurs du "Siegessäule" au Festival de Berlin.
    * Meilleur scénario au Festival du cinéma américain de Deauville
    * Golden Globe de la meilleure actrice (Felicity Huffman).
    * Nomination à l'Oscar de la meilleure actrice

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 20:40
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"Le rose et le noir" de Gérard Jugnot, avec Gérard Jugnot, Bernard Lecoq, Patrick Haudecoeur, Aida Jawad, Arthur Jugnot.

 

Synopsis: En 1577, Pic Saint Loup, grand couturier sur le déclin, se voit confier par le roi Henri III, une mission diplomatique : il doit confectionner sa plus belle robe de cérémonie pour le mariage arrangé d’un de ses neveux avec la fille d’un Grand d’Espagne. Dans une Espagne catholique intégriste qui traque protestants, maures, juifs et homosexuels, Saint Loup va se mettre en chemin entouré de ses gens. Ce qu’il ignore, c’est qu’il part avec un protestant, son fidèle secrétaire, bien décidé à cacher une bombe dans la robe pour venger les siens de la sanglante Saint Barthélémy. Il part également avec son "nègre" un maure qu’il doit transformer en blond normand, avec son parfumeur, son "nez" un juif marrane ainsi que son coiffeur, une folle perdue. Tout ce joli monde  persona non grata va se retrouver chez le père de la fiancée, un détraqué de la pire espèce, qui n’est autre que le grand inquisiteur de Cordoba.


Décidément, sale temps pour les cathos au cinéma! Après "Da Vinci code" et avant "Legion", voici "Le rose et le noir", le nouveau film propagandiste homophile, islamophile, judéophile et surtout, férocement cathophobe. Il est triste de savoir que cette "oeuvre" est due à Gérard Jugnot, l'ex bronzé qui fut jadis une valeur sûre du cinéma populaire français (mais qui a beaucoup baissé depuis avec "Il ne faut jurer de rien", "L'auberge rouge" et "Les bronzés 3") et qui s'adonne ici au politiquement correct le plus outrancier. A-t-il de sérieux arrièrés d'impôt, voulait-il assouvir une vieille rancune contre son ancien professeur de catéchisme, avait-il une dette importante vis à vis d'un producteur peu scrupuleux? Mystère, quoi qu'il en soit, il réalise ce qui sera doute le pire navet de sa carrière. La bande-annonce est d'ailleurs très éloquente: Jugnot y apparait la gueule couverte de talc blanchâtre (censé être un maquillage du XVIe siècle!) au point de ressembler à un mélange de Pierrot et de Marylin Manson, habillé comme un Harlequin de pacotille (ou un travelo refusé sur le tournage de "La cage aux folles" au choix) et cabotine à outrance. Il se coltine des compagnons de voyage tous plus caricaturaux les uns que les autres (signalons d'ailleurs que l'un des personnages homosexuels semble avoir des tendances qui devraient logiquement tomber sous le coup de la loi, mais ça ne semble pas grave, ce qui est de notoriété depuis l'affaire FM) dont un personnage d'enfant (j'avoue ne pas avoir saisi son rôle exact) vulgaire, geignard et foncièrement tête à claque, sans doute le personnage enfantin le plus crispant depuis celui du petit frère Olsen dans la série "La petite maison dans la prairie". Bien sûr, le film comporte son lot d'anachronismes criants, non, en fait, il serait plus juste de dire que le film est en lui-même un anachronisme, ne serait-ce que part son point de départ: S'il vous parait crédible de voir un couturier français aller effectuer une commande pour un grand d'Espagne avec une troupe des plus hétéroclites en plein XVIe siècle, alors je crois pouvoir affirmer que l'histoire n'est pas votre marote. Bien sûr, beaucoup de films historiques, y compris de grands classiques, comportent des anachronismes, mais bien peu sont allé aussi loin, de manière aussi pataude et pour un but idéologique aussi avoué. Car, ne nous voilons pas la face plus longtemps, le film est foncièrement cathophobe, s'acharnant à démontrer que l'inquisition fut le mal absolu et que tout ce qui lui était opposé était le bien non moins absolu. Le film n'hésite pas à nous présenter la France comme étant ouverte à l'homosexualité (qui n'était bien sûr pas réprimée à cette époque, on y croit!) et multiculturelle avant l'heure (il m'avait semblé que la France de cette époque était aussi catholique et blanche que l'Espagne, mais sans doute suis-je intoxiqué par de la vile propagande d'extrême-droite!). Bien sûr, la caricature est de mise, le grand inquisiteur étant un salaud de la pire espèce que rien ne rachète et Juju ne reculant devant aucun effet tire-larme des plus faciles et racoleurs, donnant aussi dans le discours moralisateur à deux balles (il avait déjà montré cette tendance dans "Monsieur Batignolle" sauf que le discours était alors moralement acceptable). Ajoutons enfin que Jugnot en profite pour caser son fiston Arthur dans le film (dans le rôle du roi Henri III, rien que ça!). C'est beau le pistonnage!

 

Bref, je ne saurais que trop déconseiller les lecteurs d'e-deo d'aller voir ce navet de propagande plein de brouzouf mais sans une once de talent, qui confirme pleinement la fin de carrière de Jugnot, tout comme "Le solitaire" l'avait fait jadis pour Belmondo et "Ne réveillez pas un flic qui dort" pour Delon.

 

Après "Welcome", "Agathe Cléry", "Indigènes " et "Neuilly Sa Mère", revoila le cinéma français dans toute sa splendeur. Melville, Verneuil, revenez, ils sont devenu fous!

 

Ci-dessous, l'extrait de l'émission "On n'est pas couché" traitant du film en présence des acteurs Bernard Le Coq et Aida Jawad, avec les commentaires pour le moins pertinents de Naulleau et Zemmour (lequel n'hésite pas à affirmer qu'il s'agit d'un "film anti-chrétien").

 

http://www.dailymotion.com/video/xarp45_rose-noir-vu-zemmour-naulleau-cine_shortfilms


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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 12:17
.le-chant-des-mariees
Tunis, 1942. Nour et Myriam, 16 ans, sont amies depuis l'enfance. Elles partagent la même maison d'un quartier modeste où Juifs et Musulmans vivent en harmonie. Chacune désire secrètement vivre la vie de l'autre : tandis que Nour regrette de ne pas aller à l'école comme son amie, Myriam rêve d'amour. Elle envie les fiançailles de Nour avec son cousin Khaled, sorte de fantasme partagé de prince charmant. Malheureusement, Khaled ne trouve pas de travail. Les fiançailles se prolongent et la perspective d'une union charnelle s'éloigne. En novembre 1942, l'armée allemande entre à Tunis. Poursuivant la politique de Vichy, les Nazis soumettent la communauté juive à une lourde amende. Tita, la mère de Myriam n'aplus le droit de travailler, criblée de dettes, elle décide de marier sa fille à un riche médecin. Myriam voit d'un seul coup ses rêves d'amour s'évanouir...
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 00:17
.dirty-dancing
Dirty Dancing (sous-titré : Have the time of your life) est un film américain réalisé par Emile Ardolino, sorti en 1987.

Synopsis:

Bébé - de son vrai prénom Frédérique - fille d'une riche famille, passe ses vacances avec ses parents et sa soeur au village de vacances Catskill Mountains dans l'Etat de New York, lors de l'été 1963. Elle va être confrontée à un monde qui lui est complètement étranger, celui de la danse. Malgré le désaccord de son père, Bébé va connaître une histoire d'amour avec Johnny, l'un des professeurs de danse de l'établissement, issu d'un milieu social très différent de celui de la jeune femme.

Fiche Technique:
    * Titre : Dirty Dancing
    * Titre original : Dirty Dancing
    * Réalisation : Emile Ardolino
    * Scénario : Eleanor Bergstein
    * Production : Linda Gottlieb
    * Genre : comédie romantique
    * Distribution : Artisan Entertainment
    * Durée : 100 minutes
    * Dates de sortie :
          o  Etats-Unis : 21 août 1987
          o  France : 28 décembre 1987

Distribution:
    * Patrick Swayze : Johnny Castle
    * Jennifer Grey : Frédérique Houseman, dite "Bébé" (Frances "Baby" Houseman dans la version originale)
    * Jerry Orbach : Dr. Jake Houseman
    * Kelly Bishop : Marjorie Houseman
    * Cynthia Rhodes : Penny Johnson
    * Jack Weston : Max Kellerman
    * Max Cantor : Robbie Gould

Autour du film:
    * Le film a eu beaucoup de succès, malgré un petit budget et des acteurs alors très peu connus. La bande originale du film a été l'une des plus vendues dans le monde, avec des chanson telles que She's Like the Wind, écrite et interprétée par Patrick Swayze, Hungry Eyes, chantée par Eric Carmen, et (I've Had) The Time of My Life, composée par Franke Previte et interprétée en duo par Bill Medley et Jennifer Warnes, qui a remporté l'Oscar de la meilleure chanson.
    * Le film a été tourné à Mountain Lake (Virginie) et à Lake Lure (Caroline du Nord).
    * En 2004 est sorti Dirty Dancing: Havana Nights, qui ne peut être considéré comme une véritable suite dans la mesure où le film ne reprend pas les mêmes personnages, mais la même trame. Patrick Swayze y tient cependant un petit rôle.
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 00:04
.hellboy corpsefil
Hellboy est un film réalisé par Guillermo Del Toro et sorti en France en août 2004. Il est l'adaptation de la bande dessinée Hellboy.

Synopsis:

En 1944, le jeune Professeur Trevor Broom assiste à une opération nazie appelée "Ragna Rok", dirigée par Grigori Raspoutine, un homme qui a été tué puis ressuscité. Cette opération consiste à libérer l'"Ogdru-Jahad", un démon uni de sept démons puissants, pour gagner la guerre, selon les ordres du führer. Mais grace aux soldats américain, l'opération échoua, Raspoutine fut absorbé par l'enfer et libéra un petit démon rouge avec un gros bras en pierre. Broom l'adopta et le nomma : Hellboy

60 ans plus tard, Hellboy fait parti du BPRD un bureau qui enquête sur le paranormal, et doit enquêter avec un jeune agent du FBI, John Myers, et avec Abe Sapien, un autre agent du BPRD, -qui ressemble étrangement à un poisson- sur l'apparition de Sammael, le cerbère de la résurrection. Celui-ci a été ressuscité récemment par Raspoutine qui fut lui aussi ressuscité par deux nazis présents lors de "Ragna Rok" : Il a une femme immortelle et Kroenen un "mort-vivant" adepte des sabres et autres objets tranchants. Raspoutine a alors besoin de Hellboy pour renouveller l'expérience de "Ragna Rok".

Distribution:
    * Ron Perlman : Hellboy
    * Karel Roden : Grigori Raspoutine
    * Doug Jones : Abraham "Abe" Sapiens
    * John Hurt : Pr Trevor "Broom" Buttenholm
    * Selma Blair : Liz Sherman
    * Rupert Evans : John Myers
    * Ladislav Beran : Karl Ruprect Kroenen.
    * Jeffrey Tambor : Tom Manning
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